Christine Duphenieux

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Bio

www.christineduphenieux.be
Christine Duphénieux, photographe, née à Tournai en 1967. Expose régulièrement depuis 1998.
Licenciée en Communication Sociale. Elle est attachée à la production d’événements culturels.
A la demande de la Galerie Verhaeren, elle réalise pour l’année Bruxelles 2000 une mission photographique qu’elle intitule “Bruxelles, l’irrésistible iris”, série d’images en noir et blanc fort remarquée.
Sans artifice ni traitement, ne recourant qu’à son inspiration et à sa sensibilité, Christine Duphénieux approche avec le même regard poétique la ville, les paysages, la danse contemporaine ou les frémissements de la nature.
Ses œuvres figurent dans les collections publiques du Musée de la Photographie de Charleroi, dans différentes entreprises et collections privées.
« Cette eau qui parle bas », Christine Duphénieux Photographies
C’est à l’écoute de la mélodie du monde aquatique des nymphes et des ondines que l’artiste photographe Christine Duphénieux nous convie. Son regard capte la poésie des flots et les retraduit en de délicats coffrets d’atmospères terrestres et cosmiques. Photographies du chuchottement, une invitation à saisir les écritures de l’eau, comme une caligraphie à ciel ouvert.
« Cette eau qui parle bas »
Christine Duphénieux nous propose un parcours au fil de l’eau qui donne suite à l’exploration du monde végétal, «La nature oubliée des choses». Comme un pont entre ciel et terre, «Cette eau qui parle bas» murmure doucement à qui prête l’oreille. C’est à l’écoute de son langage que l’artiste nous convie avec une sensibilité aiguisée et un onirisme gracieux.
Nous partons d’une première série de photographies sur de larges formats diasec qui évoque le « cosmos », grand, vaste, profond comme pour nous rappeler que l’eau nous vient du ciel et nous éveiller à travers nos sens à cette eau «essence-ciel», précieuse et indispensable à la vie.
Invitation aux confins d’un univers féérique, dans un voyage astral à travers l’espace et le temps, elle nous immerge dans l’ébullition de la Création, là où à l’origine se modèlent les formes de bases: carré, cercle, triangle. Planètes brillantes, roches transparentes, opales, pierres précieuses. Blanc, noir, nuances de gris tirant vers le bleu, le vert, l’ocre, tonalités sobres où sont contenues toutes les promesses des formes et des couleurs à venir. Rien ici ne semble figé, pas même, l’eau à l’état solide. La loi du mouvement y est inscrite. La glace pétille de lumière et frétille. Des perles d’air, comme des bulles espiègles, légères, d’une blancheur cristalline s’envolent comme des clochettes dans la profonde densité de l’espace.
Elle semble dérouler un fil magique qui nous transporte de l’autre côté du miroir, dans une autre réalité, comme si elle désirait rendre plus tangible cette autre face du monde à travers sa photographie. Pour nous faire toucher un au-delà au fond de nous-même.
Revenue au bord du rivage, elle porte son regard sur des paysages plus terrestres et présente une seconde partie intitulée « Terre d’eau douce ». Elle nous ravit d’eaux vivantes, vibrantes de lumières et de musicalité. Il n’y a pas ici d’eaux en colère, ni bruyantes, ni tumultueuses. Nous sommes baignés d’eaux calmes et paisibles dans le doux chant des rivières, dans l’atmosphère colorée des étangs et des mares.
Elle propose au public de se défaire un instant de son besoin d’identification, de quitter une manière descriptive et furtive de regarder, pour vivre davantage l’expérience même de l’eau comme une méditation. Elle nous dit que contempler les flots, c’est s’approfondir, c’est vivre un retour en soi, un aller vers des projets futurs.
Dans sa boîte magique, elle capte des images généreuses, comme la lumière du matin qui inonde l’onde et sculpte les ombres, ou ce tapis de confettis végétaux en forme de cœur comme confectionné par les muses.
Elle rejoint la tradition des peintres avec ses paysages aquatiques qui, comme des aquarelles naturelles, donnent l’humidité aux douces tonalités de rose, de bleu et de vert.
Tableaux d’eaux libres, elle joue avec les abstractions naturelles; le végétal qui, sous la plume de l’eau, devient écriture, et sous les reflets des arbres, des partitions musicales.
Sont réalisés quelques beaux recadrages verticaux ou circulaires qui évoquent les chutes d’eau qui rappellent les gouttes de rosée. Sa vision de l’eau est cinématographique, une seule image et c’est un film qui se déroule sous nos yeux et qui nous transporte au loin dans une vision poétique de ce que le monde pourrait devenir au quotidien.
Elle s’affirme résolument dans un caractère très personnel, sans pour autant rechercher l’inédit. Son travail s’inscrit dans les profondeurs, dans une optique qualitative, vers une transformation intérieure de celui qui passe par là. Aussi, elle propose une démarche plus intuitive et onirique qu’intellectuelle dans une volonté de rester fidèle à sa compagne : l’eau.


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