Francois Beaurin Berthelemy
Works
Bio
François Beaurin-Berthélemy affirma très tôt une vocation irréversible. Formé à l’école des Beaux-Arts,
il y recoit l’enseignement de Charles Auffret, artiste phare de l’école de la sculpture indépendante.
Installé dans le sud du département des Ardennes, c’est sous les hautes futaies de la forêt d’Argonne qu’il ressource son art.
A tout seigneur, tout honneur, le sanglier des Ardennes occupe la meilleure place dans le panthéon de l’artiste. Il n’a plus de secret pour lui. Il a depuis longtemps fait sa connaissance sur le terrain dont il rapporte nombre d’émotions qui nourriront son œuvre.
Sa première exposition personnelle a lieu en 1994 à la galerie Dorothée Chastel à Paris. Il y présente une série d’œuvres originales réalisées au lavis de bistre, technique ancienne tombée en désuétude. Remarqué par ses pairs, il y reçoit ses premières commandes, et débute une longue collaboration avec les revues cynégétiques Connaissance de la Chasse, Chiens de Chasse, le Saint-Hubert, et les éditions du Gerfaut.
Le peintre aime le lavis de bistre pour sa transparence et surtout pour sa chaleur ; il sait aussi s’en affranchir. Pour témoin une série d’huiles sur toile foisonnantes, aux sujets pleins de verve, réhaussées d’une palette claire et lumineuse : “Le grand festin”, “Calories et calorifère” …
Les maîtres qui l’accompagnent dans sa quête personnelle sont Fragonard, Boucher, ou encore Füssli dont la sensualité l’inspire ; mais aussi Rembrandt Bugatti car c’est avec le volume que François Beaurin-Berthélemy atteint la
plénitude de son art. Il interroge la terre sur la sellette, comme la toile sur le chevalet. Sa marque : le choix du mouvement, d’une pose difficile, à peine apprivoisée. Il perpétue la technique du bronze à la cire perdue avec la fonderie Deroyaume.
Aujourd’hui les faÏenceries de Gien honore l’artiste d’une nouvelle collaboration avec la création d’un bestiaire de table édité en série limitée : Lièvres, chiens de chasse …
Lorraine d’Aguerre